Bande originale de De ça je me console, par Lola Lafon
BANDE ORIGINALE , ROMAN / 11 janvier 2018

Roman rendant hommage à la grâce d’un père disparu, un père capable de vous envoyer à Rome, puis à Paris pour que vous échappiez à la Roumanie de Ceausescu, De ça je me console offre également une bande son de qualité. Un écrivain habite dans la même maison qu’Emylina : «il écoute les Stones avec moi dans la cuisine en faisant des beignets de courgettes». La sœur d’Emylina aime les chevaux et pleure leur mort dans les films : «Ma sœur pleurait la mort des chevaux (Il s’appelait Stewball), de tous les chevaux qui tombaient dans tous les films parce que, et elle me chantonnait ça, tremblante de ce qu’elle prononçait: “Une fois qu’ils tombent, on les abat, je te jure, ils meurent pour le film”». Emylina classe les morts en deux catégories : «Les morts d’actualité, certains touchants dans leur anonymat, même si je ne les rencontrais qu’une fois morts, leur vie racontée dans les quotidiens» et puis «Les morts qui l’avaient toujours été de mon vivant, aimables et tendres comme Sid Vicious, Audrey Hepburn et Nijinski.» Emylina note dans un cahier ce qu’elle croit comprendre de son amie italienne: «(J’ai relu récemment, ç a donne: Musique: “Radiohead, Jeff…

Bande originale de Ahlam, par Marc Trévidic
BANDE ORIGINALE , ROMAN / 16 janvier 2016

On parle souvent et à juste titre de la bande originale des films. On ne parle que très rarement des bandes originales des livres. Pourtant, la musique est omniprésente dans les pages de nombreux romans. Voix de Plumes va donc régulièrement vous proposer de découvrir la bande originale des livres chroniqués sur le site. On commence avec le premier roman de Marc Trévidic dont vous pouvez également lire la critique La première apparition musicale intervient page 22. Nous avons alors fait connaissance avec Farhat, le père d’Ahlam et d’Issam. La mère de Farhat le ramène à un souvenir d’enfance pour lui faire comprendre l’importance de l’éducation, de l’école, de l’écriture. Elle lui parle alors d’une chanson d’enfance: – Mon ballon est tellement grand, Il vole comme un oiseau. Voici la version arabe de cette chanson: Un peu plus loin, page 35, Paul Arezzo, peintre jeune, célèbre et riche, est arrivé aux Kerkennah, en Tunisie. Il loue les services de Fahrat le pêcheur pour faire le tour de l’île en felouque afin de capter les paysages. «Pendant que Farhat virait et revirait de bord, Paul croquait et crayonnait en chantonnant. – I can’t get no satisfaction, Farhat. Essaie encore… Tr… tr……