Le Top 5 des articles les plus lus en 2017
ACTUALITE / 1 janvier 2018

J’ai commencé à tenir sérieusement ce blog le 8 mai 2017. Depuis cette date, j’y ai publié 132 articles, en très grande majorité des critiques d’ouvrages que j’ai lus, mais aussi quelques bandes originales de livres, l’équivalent pour les romans et essais de la B.O. des films. J’ai donc remis les compteurs de ce blog a zéro le 8 mai dernier. Voici, depuis cette date, les cinq billets les plus lus. Les Cancres de Rousseau, d’Insa Sané. Avec son roman à destination de la jeunesse, Insa Sané dépasse de loin tous les autres billets publiés en 2017. Seul l’essai qui occupe le deuxième rang s’en approche (25 lectures de différence). Ce que la vie m’a appris, le délicat essai de Perla Servan-Schreiber a longtemps tenu la tête du classement. Il aura fallu attendre novembre et l’arrivée triomphale d’Insa Sané pour qu’elle cède son trône. La riche bande son du roman d’Insa Sané, Les Cancres de Rousseau, a également connu un gros retentissement. Il faut dire que l’auteur propose lui-même une bande son pour accompagner ses livres. J’y ai ajouté toutes les musiques croisées au fil des pages de son excellent roman. Les chroniques de Mélanie Chappuis, Ô vous sœurs humaines…

Les absents, levez le doigt!, par Pierre Bénichou, éditions Grasset
CRITIQUE , ESSAI , SOUVENIRS PERSONNELS / 15 septembre 2017

Une fois n’est pas coutume, je vais beaucoup vous parler de moi en parlant du magnifique livre de Pierre Bénichou, le premier qu’il publie, à l’âge de 78 ans. Pierre Bénichou a aujourd’hui une image de people, d’amuseur public. La faute aux Grosses Têtes dont il est l’un des piliers. Mais Pierre Bénichou a longtemps été rédacteur en chef du Nouvel Observateur. Et c’est dans les pages de l’hebdomadaire qu’il a initialement publié les textes ici rassemblés sous ce beau titre : Les absents, levez le doigt ! Vingt-six. Vingt-six doigts levés. Vingt-six textes pour dire adieu. La nécro, comme on dit dans les rédactions, est un exercice difficile, je n’en ai signées que fort peu en presque quarante ans de métier : Bob Marley (que je n’ai ni connu ni même rencontré), Bernard Grobet, patron emblématique du Griffin’s Club (j’aurais des dizaines d’histoires à raconter à son sujet) et Claude Richoz, mon père professionnel, inoubliable rédacteur en chef de feu le quotidien La Suisse. Pierre Bénichou signe donc vingt-six nécrologies de personnages, de personnalités qu’il a connues, fréquentées et dont la plupart étaient des amis. De A comme Aragon à V comme Ventura, il enterre avec affection et une plume superbe quelques…