Bande originale de De ça je me console, par Lola Lafon
BANDE ORIGINALE , ROMAN / 11 janvier 2018

Roman rendant hommage à la grâce d’un père disparu, un père capable de vous envoyer à Rome, puis à Paris pour que vous échappiez à la Roumanie de Ceausescu, De ça je me console offre également une bande son de qualité. Un écrivain habite dans la même maison qu’Emylina : «il écoute les Stones avec moi dans la cuisine en faisant des beignets de courgettes». La sœur d’Emylina aime les chevaux et pleure leur mort dans les films : «Ma sœur pleurait la mort des chevaux (Il s’appelait Stewball), de tous les chevaux qui tombaient dans tous les films parce que, et elle me chantonnait ça, tremblante de ce qu’elle prononçait: “Une fois qu’ils tombent, on les abat, je te jure, ils meurent pour le film”». Emylina classe les morts en deux catégories : «Les morts d’actualité, certains touchants dans leur anonymat, même si je ne les rencontrais qu’une fois morts, leur vie racontée dans les quotidiens» et puis «Les morts qui l’avaient toujours été de mon vivant, aimables et tendres comme Sid Vicious, Audrey Hepburn et Nijinski.» Emylina note dans un cahier ce qu’elle croit comprendre de son amie italienne: «(J’ai relu récemment, ç a donne: Musique: “Radiohead, Jeff…