Un roman qui se décline en partitions plutôt qu’en chapitres méritait bien que l’on se penche sur sa bande son. Ce d’autant plus que le sujet central du roman est… le silence. La critique est à lire aussi. Tout commence par une épigraphe de John Cage: «Jusqu’à ma mort, il y aura toujours du bruit et il continuera à me suivre même après.» Pas de chapitres donc, mais des partitions, chacune associée à une œuvre musicale. Partition 1: Prélude en do majeur, de Jean-Sébastien Bach, BWV 846 La première partition nous raconte la naissance de Benjamin Granger, le 11 juillet 1983. Sa mère, Isabelle, est batteuse dans un groupe de punk. Et l’auteur de faire référence au slogan des années punk, No future!, un slogan mis en musique à l’époque par les Sex Pistols. Le groupe d’Isabelle s’appelle The Naked Tits (traduction, les seins nus). Un groupe imaginaire bien sûr, même si un tel groupe a existé à la fin des année 70, The Ladybirds. Le titre du roman est assez rapidement explicité. Gazoline Tango est le morceau phare du répertoire de The Naked Tits. Après recherche, aucune chanson ne porte ce titre, mais nous avons trouvé un Gasoline interprété…