«La connaissance est un bien commun». «Il faut absolument apprendre à voir loin». «Comprendre pour ne plus avoir peur». Ces trois phrases figurent dans la lettre que le professeur Dubrochet adresse à la jeune Naïa aux dernières pages du splendide ouvrage de Blaise Hofmann illustré par Rémi Farnos, Les mystères de l’eau. Un livre qui prolonge Les mystères de l’Unil (Université de Lausanne), dont les journées grand public ont eu lieu les 2 et 3 juin derniers. Naïa, douze ans, doit préparer un exposé sur l’eau. Après avoir vu à la télévision le tout récent prix Nobel de chimie, le professeur Dubrochet, elle décide de suivre les rives du lac et le conseil du scientifique: aller à contre-courant! Elle décide donc de remonter sa petite rivière, La Chamberonne. Chemin faisant, elle croise d’éminents professeurs: Veinard pour la géographie, Roulis pour la biologie, Brumaire pour la théologie, Négevand pour la philosophie et, enfin, Gouttera pour la psychologie sociale. Car oui, toutes ces disciplines ont un rapport étroit avec l’eau. Blaise Hofman donne à comprendre des éléments complexes dans un langage simple, mais jamais simpliste. Le livre est celui de la rencontre d’un écrivain avec des scientifiques. Un écrivain qui a su…