Ce que la vie m’a appris, par Perla Servan-Schreiber, éditions Flammarion
CRITIQUE , ESSAI / 6 septembre 2017

[RENTREE AUTOMNE 2017] Avec Ce que la vie m’a appris, Perla Servan-Schreiber nous offre un petit livre de sagesse. Non pas un énième ouvrage de développement personnel, mais un témoignage. Celui d’une femme de 73 ans, sans enfant, entourée de petits-enfants et heureuse dans son couple. Son mot préféré, il revient régulièrement au fil des pages et elle lui consacre une chapitre, la joie! La joie ne s’apprend pas, nous dit l’auteure, mais elle est contagieuse. Le lecteur de cet opuscule sera gagné par la contagion. Parce que Perla Servan-Schreiber est partageuse. Partageuse de ses expériences de vie, mariée pour la première fois à 42 ans et vivant depuis lors un amour qui la comble. Partageuse de l’amour des chats et des chansons (elle en évoque de nombreuses au fil des pages). Perla Servan-Schreiber partage, propose, mais n’impose rien. Riche de sa double culture (elle est née et a grandi au Maroc), elle jette sur la vie un regard plein de bon sens. La marche, la méditation et la cuisine sont pour elle sources d’équilibre. En parcourant ces pages, le lecteur parcourt aussi la vie de celle qui a travaillé pour Elle et Marie-Claire, fondé et développé avec son mari,…

Foutez-vous la paix! et commencez à vivre, par Fabrice Midal, éditions Flammarion et Versilio
CRITIQUE , ESSAI / 26 avril 2017

Foutez-vous la paix! et commencez à vivre a pour ambition de nous libérer de nos carcans. Et ils sont nombreux. Dans un monde qui confond formation et formatage, il devient urgent de se foutre la paix. Ce qui ne veut pas dire faire n’importe quoi, bien au contraire. «C’est l’aveuglement à suivre certaines règles qui nous fait faire n’importe quoi.» Et Fabrice Midal d’empoigner le problème à pleines mains. A commencer par le domaine de sa propre pratique, la méditation. A la pleine conscience, l’auteur préfère la pleine présence. Pas de dogme, ni de recette dans son enseignement de la méditation. Il s’agit surtout d’être présent. «La méditation n’est pas toujours confortable, elle est toujours libération.» Et c’est en étant présent plutôt que conscient que nous parviendrons à la bienveillance aimante, c’est-à-dire à l’estime de soi. L’ouvrage de Fabrice Midal aidera le lecteur à retrouver sa singularité, une singularité mouvante au fil des expériences, des lectures, des rencontres. Etre soi. Telle est la recherche que permet d’effectuer cet ouvrage libérateur. Sans qu’être soi devienne une affirmation égocentrique de notre individualisme. A mettre entre toutes les mains.