La dernière des Stanfield, par Marc Levy, éditions Robert Laffont et Versilio
CRITIQUE , ROMAN / 1 septembre 2017

Que sait-on de la vie de nos parents avant notre naissance? Pas grand chose en dehors de ce qu’ils ont bien voulu nous raconter. Mais lorsqu’ils prennent quelques arrangements avec la vérité ou décident tout simplement de ne rien dire, les choses se compliquent. Lorsque vous vous prénommez Eleanor-Rigby et que vos frères et sœur ont pour prénom Maggie et Michel, vous savez en tout cas que vos parents sont des fans des Beatles. Eleanor-Ribby est au centre de ce roman savamment construit. Avec La dernières des Stanfield, Marc Levy démontre une fois de plus son talent de conteur. Tout commence par une lettre anonyme adressée à Eleanor-Rigby à propos d’un trésor qu’aurait caché sa mère, récemment disparue. Décidée, contre l’avis de sa famille, à suivre la piste du corbeau, Eleanor-Rigby quitte Londres pour Baltimore où elle va faire la connaissance d’un homme prénommé George-Harrison. Lui aussi a reçu une mystérieuse lettre et cherche à savoir qui est son père. Les voilà tous deux sur la piste des Stanfield, riche famille de Baltimore dont l’un des ancêtres a été le fondateur. La quête d’Eleanor-Rigby et de George-Harrison va les faire voyager dans le temps et dans l’espace, des résistants de…

Foutez-vous la paix! et commencez à vivre, par Fabrice Midal, éditions Flammarion et Versilio
CRITIQUE , ESSAI / 26 avril 2017

Foutez-vous la paix! et commencez à vivre a pour ambition de nous libérer de nos carcans. Et ils sont nombreux. Dans un monde qui confond formation et formatage, il devient urgent de se foutre la paix. Ce qui ne veut pas dire faire n’importe quoi, bien au contraire. «C’est l’aveuglement à suivre certaines règles qui nous fait faire n’importe quoi.» Et Fabrice Midal d’empoigner le problème à pleines mains. A commencer par le domaine de sa propre pratique, la méditation. A la pleine conscience, l’auteur préfère la pleine présence. Pas de dogme, ni de recette dans son enseignement de la méditation. Il s’agit surtout d’être présent. «La méditation n’est pas toujours confortable, elle est toujours libération.» Et c’est en étant présent plutôt que conscient que nous parviendrons à la bienveillance aimante, c’est-à-dire à l’estime de soi. L’ouvrage de Fabrice Midal aidera le lecteur à retrouver sa singularité, une singularité mouvante au fil des expériences, des lectures, des rencontres. Etre soi. Telle est la recherche que permet d’effectuer cet ouvrage libérateur. Sans qu’être soi devienne une affirmation égocentrique de notre individualisme. A mettre entre toutes les mains.